Avec le soutien du conseil général d'Eure et Loir, le 11 octobre 2014, à la salle polyvalente de Villampuy, la fanfare des Lyres a présenté son spectacle : "il faut répéter". C'était, et nous ne le répéterons jamais assez, un spectacle plein d'entrain et d'imprévus, plein de bonne humeur, bref, un spectacle à couper le souffle … des spectateurs seulement, bien entendu.
C'était aussi la "dernière" pour ce spectacle ! Eh oui : la fanfare des Lyres est partie pour une longue période de répétition afin d'élaborer un nouveau spectacle qui ne sera plus la représentation d'une répétition-répétition (non, là il ne faut pas répéter) mais seulement la répétition de l'expression de leur talent : allez donc y comprendre quelque chose dans tout ça …
Et vous, vous faites quoi ce soir ? Moi je "des Lyres" en fanfare… Voilà ! C'est ça, allons-y gaiement !
Installation du matériel sur la scène, repas festif entre amis, éclats de rires, concert, mondanités … la vie d'artistes quoi ! Résumé.
Et maintenant, quelques extraits du spectacle qui a duré en tout près d'une heure et demi. La musique s'associe aux images projetées sur un écran. Il s'agit d'une collection de films amateurs montrant la vie en Beauce il y a … ah ben oui, déjà !
Introduction : Présentation des interprètes accompagnée d'une démonstration des performances instrumentales individuelles de certains d'entre eux... Où il est prouvé qu'il y en a qui ne manquent pas d'air d'ailleurs... Non mais, c'est quoi ça, c'est du trombone à coulisse ou c'est du piston ?
Duel de musicien sur un air de Morricone. Les interprètes se battent à grands coups d'arpèges… et on se prend à rêver que, de par le monde, d'autres belligérants fassent de même. Orgues de Staline prohibées, naturellement.
"La belle équipe", dans nos oreilles et dans nos mémoires : ça se passait sûrement à Nogent en dunois… Ah les guinguettes du bord du Loir !!!
Avec le renfort de Bernadette, qui joue de la clarinette … non ! Des cymbales … non ! … oh je sais plus moi ! Tout ça pour une exécution capitale (j'espère) du beau Danube bleue. Bleue ? Ah oui, c'était il y a bien longtemps, dans les rêves de Johan Strauss. Allez Bernadette, lorsqu'on joue dans cet orchestre on progresse très vite : c'est expérimentalement prouvé !
Léo Delibes, Lakmé, le dialogue des fleurs… et le dialogue d'une fleur avec l'orchestre ? Oui, bon, à vous de voir … ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas un dialogue de clochettes.
Yeah! Benny Goodman : "in the mood" … promis, ça le fait grave, y a du groove que j' te dis moi. Enfin, c'est bâte quoi !
Et Gaston ?.. Ah Gaston ! Voilà qu'il passe du tuba au violon maintenant pour jouer une valse de Chostakovitch ! Bon, il faut reconnaître qu'il fait rapidement des progrès, Gaston, mais une fanfare à cordes, ça ressemble à quoi? Au fait, elles sont où déjà les lyres de ce délire en fanfare ?
Allons bon, voilà que le chef est malade maintenant, "complètement mala…de" même! N'empêche que lorsque le chaéf n'est pas là, les souris dansent !
Et un final en pleine lumière … on les voit enfin ! Tiens, mais ils ne jouent pas en play back ? Et ils arrivent à sortir un son de ces trucs en "cuivre" ? Ah bon, c'est magique, non ? Soit dit en passant, comme Gaston au violon, il y en a qui ont fait de sacrés progrès au trombone à coulisse depuis le début du spectacle.
Eh bien messieurs … pardon, "madame, messieurs", on ne le répètera jamais assez : bravo, merci pour cette soirée et bon prochain spectacle … d'improvisation ? Faudra répéter.